Devenir un éco-consommateur
Acheter et consommer mieux
Les actes d’achat : quels produits privilégier pour une rentrée scolaire dans l’esprit d’une consommation pour un développement durable ?
La rentrée scolaire arrive, et avec elle, le rituel des achats de cartables et fournitures… Elle représente un gros budget, d’environ 100 à 200 euros par enfant. Elle fournit une excellente occasion de privilégier la Consodurable.
Comment concilier coûts, besoins et goûts de l’enfant, protection de la santé et de l’environnement ? L’équation est difficile ! Les fournitures à la mode sont attirantes pour les enfants, avec une profusion de « marques » « griffes » ou « héros »… Mais en expliquant les enjeux du développement durable et les pollutions susceptibles d’être générées lors de leur fabrication et de leur élimination, peut-être éviterez-vous des caprices coûteux… pour votre porte-monnaie et pour la Planète.
Notre conseil : essayer de choisir des fournitures utiles, réparables, réutilisables et respectueuses de l’environnement. Par exemple :
- Cartables : bleu, rouge ou jaune, un cartable peut être « vert »… Choisissez un cartable solide, réglable qui pourra servir plusieurs années, et s’adaptera à la croissance de votre enfant, de préférence en matière recyclée. Il convient en effet de « boucler la boucle » : sinon à quoi bon participer au tri des déchets recyclables si personne n’achète de recyclé…
- Crayons noirs : au hit parade des « amis de l’environnement »: le porte-mine rechargeable, suivi du crayon en bois non teinté et non vernis. Certes, les porte-mines consomment de l’énergie et des matières premières lors de leur production, mais ils sont durables et rechargeables, ce qui limite les atteintes à l’environnement tout au long de la vie du produit. Les crayons en bois naturel permettent d’éviter les vernis et teintures qui sont des produits synthétiques, souvent toxiques, et qui ne sont pas nécessaires au bon fonctionnement du crayon et constituent donc un gaspillage de matières premières et une pollution inutile.
- Crayons de couleurs et feutres : préférez des crayons labelisés FSC qui garantit une gestion durable des forêts, ou non teintés et non vernis et des feutres et marqueurs sans solvants toxiques (repérables par l’étiquette de composition ou par leur forte odeur), à base d’eau (repérables par la mention « lavables » sur l’emballage)
- Surligneurs : certains contiennent des substances qu’il vaut mieux éviter… Préférez un surligneur fluo en bois non coloré et non verni, avec une mine sans plomb. Si un marqueur est imposé par l’école, choisissez-le avec une encre à base d’eau (marquage non permanent) ou d’alcool (marquage permanent) sans métaux lourds, de préférence en polypropylène (symbole PP moins dommageable pour l’environnement que le PVC). Attention, seul un quart des marqueurs commercialisés ne contient pas les solvants organiques suivants : toluène, xylène, éthers de glycol : Ayez l’œil sur les étiquettes ![/icon_list_item][icon_list_item type= »leaf »]Gommes : en caoutchouc naturel, beige opaque, non teinté, plutôt qu’en plastique.
- Blocs, cahiers, feuilles : tous sont disponibles en papier 100% recyclé, non blanchi ou bien sans chlore. Le papier recyclé contient en effet des résidus d’encre, et 2 technologies existent pour le blanchir : celle au chlore (qui génère des pollutions diverses) et celle à l’eau oxygénée (qui se dégrade très vite en eau et en oxygène inoffensifs pour l’environnement) ; Pour le brouillon, pensez aussi au grammage : 70 gr n’est-ce pas suffisant ? Privilégiez également le « mono-matériau » : choisissez de préférence un cahier avec couverture en carton plutôt qu’en plastique, ce qui favorisera son recyclage.
- Protège-cahiers, rouleaux adhésifs ou couvre-livres : pour toutes les matières plastiques, choisissez celles qui ont le moins d’impacts sur l’environnement : le Polypropylène PP plutôt que le PVC notamment.
- Règles : en métal ou en bois plus robustes : celles en plastique servent trop souvent de catapulte ou de sabre laser…et se brisent !
- Calculatrices : à énergie solaire plutôt qu’à piles, à défaut à piles rechargeables.
Le tout de préférence exempt de tout emballage superflu, afin de réduire au maximum l’impact de notre consommation sur l’environnement.